Des yeux secs tous les matins ? Ce n’est pas toujours lié à la fatigue ou à l’âge

Beaucoup de personnes souffrent d’inconfort oculaire dès le réveil : picotements, rougeurs, sensation de sable dans les yeux ou encore paupières collées. Ces symptômes sont parfois attribués à une sécheresse oculaire « générale », au vieillissement ou à l’utilisation prolongée d’écrans… Pourtant, il existe une cause bien plus simple aux yeux secs le matin, souvent oubliée, mais facile à vérifier : la mauvaise fermeture des paupières pendant le sommeil.

Ce qu’on appelle une malocclusion nocturne des paupières

En théorie, nos paupières devraient se fermer complètement quand nous dormons. En pratique, ce n’est pas toujours le cas. Chez certaines personnes, un petit espace reste ouvert entre les paupières, notamment chez les dormeurs sur le dos ou les personnes qui portent un masque pour l’apnée du sommeil. Résultat : l’air ambiant circule librement sur la surface de l’œil, ce qui accélère l’évaporation des larmes et assèche la cornée toute la nuit. Ce phénomène est parfois lié à une faiblesse musculaire des paupières, à une position de sommeil, ou à la morphologie des yeux. Il peut aussi apparaître après certaines interventions chirurgicales (blépharoplastie, greffe de cornée, etc.).

Un test simple à faire chez soi pour vérifier

Il existe un moyen rapide et sans danger pour détecter cette ouverture nocturne. Le soir, dans une pièce sombre, approchez une petite lampe ou une torche vers vos paupières fermées. Sans appuyer, regardez si la lumière passe à travers. Si vous ou une autre personne voyez un faisceau filtrer entre les paupières, cela signifie qu’elles ne sont pas complètement hermétiques. Ce test, pourtant très simple, est rarement proposé lors des consultations. Il peut pourtant être déterminant dans l’analyse de vos symptômes.

Faut-il utiliser une pommade oculaire la nuit ?

Certains professionnels recommandent l’usage de pommades grasses à appliquer dans l’œil avant de dormir. Ces produits créent une couche protectrice qui limite l’évaporation. Cela fonctionne… mais présente aussi plusieurs inconvénients : vision floue au réveil, cils collés, inconfort à l’application, voire une gêne persistante pour les porteurs de lentilles ou les yeux sensibles. Il ne s’agit pas d’un mauvais réflexe, mais ce n’est pas non plus la seule solution possible.

Une solution discrète pour maintenir les paupières fermées naturellement

Quand les paupières ne se ferment pas complètement la nuit, il est parfois inutile de recourir directement à des pommades ou à des traitements complexes. Il existe des solutions mécaniques simples, comme le patch adhésif Nictavi, pensé pour maintenir doucement la paupière supérieure en position fermée pendant le sommeil.

Ce petit dispositif jetable se pose sur la peau propre, sans gêne ni sensation de tiraillement. Il agit comme une barrière légère, sans produit actif ni contact direct avec la surface oculaire. Une fois en place, il limite l’exposition à l’air ambiant et aide à réduire l’évaporation des larmes au cours de la nuit.

Application simple, effets rapides

L’application du patch Nictavi est simple. Il suffit de fermer doucement l’œil, puis de coller le patch au niveau de la paupière supérieure, en suivant les repères imprimés pour un bon alignement. Le patch reste en place toute la nuit, sans glisser ni gêner le sommeil. Il peut aussi être porté sous un masque de nuit si besoin.

Pour certains, les effets sont perceptibles dès les premières nuits. Pour d’autres, il faut un peu plus de temps pour s’y habituer. Le confort, la légèreté et la facilité de retrait en font une option à tester sans risque, surtout en cas de doute sur une occlusion nocturne incomplète.

Un petit geste, un vrai bénéfice

Il n’y a pas de solution unique pour tous les cas de sécheresse oculaire, mais corriger une occlusion imparfaite pendant la nuit peut changer beaucoup de choses. C’est un geste simple, sans risque, accessible à tous et que l’on peut tester immédiatement, chez soi, sans ordonnance.

Si vous vous reconnaissez dans les symptômes décrits ici, faites le test. 

En cas de doute ou de symptômes persistants, n’hésitez pas à en parler à un ophtalmologiste.